Agns Levallois Mari

Agns Levallois Mari Aprs des mois de liens rompus, Agns Pottier-Dumas affirme quils ont eu un change au cours duquel il lui a demand de soccuper de la ville quil aimait tant. La victoire inconteste leur a permis de se calmer, cest certain. Une victoire face la liste dArnaud de Courson (DVD), qui

Agnès Levallois Mari – Après des mois de liens rompus, Agnès Pottier-Dumas affirme qu’ils ont eu un échange au cours duquel il lui a demandé de s’occuper de la ville qu’il aimait tant. La victoire incontestée leur a permis de se calmer, c’est certain. Une victoire face à la liste d’Arnaud de Courson (DVD), qui a décidé de ne pas rester dans l’opposition et de laisser la place à une nouvelle génération d’élus, emmenée par le parti de Maud Bregeon (LREM).

Ce dernier parti a félicité la nouvelle majorité. Tout aussi radical que Lies Messatfa (Mouvement), troisième au deuxième tour. Les deux présidents de groupe ont moins de 30 ans, ce qui rend l’opposition résolument apathique.

L’Egypte a organisé dimanche soir sa première élection présidentielle depuis la fin de l’ère Moubarak. Mohamed Morsi, le nouveau dirigeant, a 60 ans et est membre des Frères musulmans. Raison d’inquiétude chez les féministes et les Egyptiennes qui craignent l’extrémisme islamiste. Ces inquiétudes sont-elles justifiées ? Agnès Levallois, experte du Moyen-Orient, se veut prudente face à une réalité complexe. Entretien.

Agnès Levallois : L’arrivée d’un leader des Frères musulmans en Egypte inquiète certaines femmes. Ils craignent que la tendance conservatrice de ce mouvement ne porte atteinte à leurs libertés. N’oubliez pas que l’Égypte est une société conservatrice.

C’est l’épouse de Moubarak, Suzanne, qui fut en grande partie responsable de la création du Conseil national de la femme en 2000, l’une des rares mesures positives prises pour les femmes sous sa présidence. Cependant, ces avancées sont désormais liées à l’administration précédente.

Certaines personnes, désireuses de rompre avec l’ère du racisme, pourraient être tentées de restaurer certains de ces droits aux dépens des femmes. Le soir de sa victoire, Mohamed Morsi s’est engagé à diriger « tous les Egyptiens » comme président. Est-ce une sorte de message adressé aux femmes ?

Agnès Levallois : Oui, aux femmes et aux coptes (NDLR : les chrétiens égyptiens). Il a pensé à leur envoyer un message puisqu’il comprend les préoccupations de ces groupes. Certains observateurs ont souligné que le fait qu’il parle deux langues pose problème. Il peut toujours vous rassurer avec n’importe quoi, puis faire exactement le contraire. Ce n’est que dans les prochains mois que nous pourrons le voir.

Il est important de lui accorder le bénéfice du doute, estime Agnès Levallois. Attachons-nous fermement à cette déclaration sans exclure qu’elle serve à l’avenir de mesure aux salafistes. Il y aura une confrontation directe entre le président et les forces armées. Pour élargir sa base de soutien, le président Morsi pourrait devoir faire des compromis avec les salafistes.

Par exemple, il pourrait accepter leur demande de modifier le cadre juridique actuel, ce qui constituerait un pas en arrière. Il est trop tôt pour dire ce qui va se passer ou quelle sera la marge de manœuvre dont il disposera. L’égalité des droits des femmes doit être évaluée à la lumière de la dynamique du pouvoir politique. Avec qui Morsi gouvernera-t-il ? Va-t-il changer d’avis sur ce qu’il ressent à l’égard des femmes à la suite de ses nouvelles amitiés ?

En partie, a déclaré Agnès Levallois. Il sait qu’il l’attendra à la barre. Il est également conscient que le tourisme est un moteur économique important en Égypte. L’industrie du tourisme souffrira s’il fait des déclarations incendiaires ou conservatrices à l’égard des femmes. Par conséquent, non seulement les Égyptiens mais aussi les étrangers sont les destinataires de ses enseignements.

Agnès Levallois : Il faut être très prudent et vigilant ; ils ne sauront pas s’ils peuvent jouer un véritable rôle jusqu’à ce qu’ils soient mis à l’épreuve dans le monde réel. En raison du cadre théologique conservateur de la Confrérie des Frères musulmans, les femmes sont censées rester à la maison et s’occuper des enfants.

Il existe néanmoins plusieurs groupes féministes actifs en Égypte. Vont-ils continuer à s’organiser, à votre avis ? Je le pense vraiment. Surtout s’ils craignent que les vieux démons ne lèvent à nouveau leurs vilaines têtes. Ce danger existe, c’est évident.

Agnès Levallois est vice-présidente de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO) et chercheuse en chef à la Fondation pour la recherche stratégique. Agnès Levallois est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Moyen-Orient mode d’emploi, publié aux éditions Michalon. Elle est diplômée de l’Institut des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) et d’un Doctorat d’Etudes Avancées (DEA) de Sciences Po sur la culture arabe contemporaine.

Le conflit ukrainien a détourné notre attention du Moyen-Orient en tant que plaque tournante stratégique. Et pourtant, c’est toujours un élément clé de la politique internationale. Égard.

Agnès Levallois est consultante, experte du Moyen-Orient, enseignante à Science po, enseignante-chercheuse au Centre national de la recherche scientifique et copilote de l’Observatoire du monde musulman et du Sahel depuis mars 2016. Elle est l’auteur, avec Akram Belkaid et Claire Gabrielle Talon, de Style Moyen-Orient (Stock, 2002) et d’Ilym, Irak, Libye et Yémen dans les médias (L’harmattan, 2017).

En conséquence, dès l’âge de 15 ans, elle avait noué un lien intime et profond avec le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, qui deviendront plus tard son domaine de spécialisation. Elle est actuellement maître de conférences à Sciences Po Paris, maître de conférences à la Fondation pour la Recherche Stratégique, consultante spécialisée pour le Moyen-Orient et vice-présidente du Conseil international de recherche et d’échanges pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale (iReMMO).

Agnès Levallois, invitée de Marie-France Chatin sur RFI, revient sur son parcours de vie, mêlant son récit personnel et professionnel à des analyses et décryptages du Moyen-Orient d’hier et d’aujourd’hui. Elle a par exemple supervisé le bureau Moyen-Orient et Iran de la délégation aux affaires stratégiques du ministère de la Défense.

Si vous travaillez pour le ministère de la Défense, vous ne pouvez pas dire ce que vous voulez ; vous devez obtenir une autorisation au préalable. De plus, ce qui pouvait être écrit ne correspondait pas toujours à la réalité. L’écart entre nos connaissances et la réalité de la décision politique prise était énorme. J’ai réalisé que j’avais besoin de liberté pour dire ce que je pensais sur ce qui se passait autour de moi.

Agnès Levallois Mari

Avant de devenir directrice de l’information et des programmes à RMC MO -filiale arabophone de RFI, elle a travaillé comme journaliste pour Nord Sud Export, groupe Le Monde, et comme collaboratrice pour l’Economie Mondiale.

“En tant que journaliste, j’étais enfin libre de dire ce que je voulais tout en gardant un air de modestie. En réalité, en tant que journaliste ou analyste, tout ce qui vous importe, c’est de fournir aux lecteurs suffisamment d’informations pour qu’ils puissent se forger leur propre opinion.

Et En fin de compte, c’est ce qui m’intéresse : non seulement rapporter l’actualité, mais aussi aider les lecteurs et les auditeurs à comprendre tout cela, en leur fournissant les outils dont ils ont besoin pour analyser et comprendre le monde.

N’ayant pas fait de thèse, je me considère plus comme un analyste que comme un chercheur. Mon chemin a été beaucoup plus concret ; ce qui m’intéresse, c’est d’apprendre les spécificités de l’existence humaine.

Je n’ai pas le sens théorique des chercheurs, malgré ma propre formation universitaire rigoureuse. La communication avec les autres est également très importante pour moi. C’est pourquoi les soulèvements de 2011 m’ont tant fasciné.

Certains groupes se sont organisés et ont tenté de prendre leur vie et leur destin en main en exprimant publiquement leur indignation. J’en ai conclu que cela était absolument nécessaire, en particulier dans les sociétés autoritaires comme celles dans lesquelles j’ai vécu.

Français pour “Vice-président iReMMO”

Actuellement enseignant à Sciences Po Paris et travaillant comme consultant et expert sur le Moyen-Orient pour la Fondation pour la Recherche Stratégique. Elle a travaillé comme analyste pour le Proche-Orient au quartier général de la Défense nationale et comme chef du bureau Moyen-Orient et Iran à la délégation des affaires stratégiques du ministère de la Défense.

Elle a travaillé comme journaliste à la division Nord Sud Export du conglomérat médiatique Le Monde et comme collaboratrice du magazine Economie Mondiale, entre autres, avant de prendre les fonctions de directrice de RMC MO, la filiale arabophone de RFI, et le chef de la rédaction adjointe de France 24, responsable des contenus en langue arabe de la chaîne. Elle siège également au comité de rédaction de la revue méditerranéenne Confluences.

La première femme maire de Levallois-Perret fut Agnès Pottier-Dumas.

Ce vendredi soir, les nouveaux élus du conseil municipal se sont réunis pour la première fois. Malgré des désaccords durant la campagne, Patrick Balkany, le maire sortant, a été défait et démis de ses fonctions.

Une nouvelle page se tourne. Vendredi soir, dans les somptueux salons de la mairie de Levallois, Agnès Pottier-Dumas (LR) a prêté serment comme maire. Une femme de 35 ans, en tête de la liste de la majorité municipale, a été élue maire le 28 juin avec 45,8 pour cent des voix, faisant d’elle la première femme à occuper ce poste dans cette ville de 64 000 habitants.

Agnès Pottier-Dumas espère que son rôle de “maire, femme et maman” “donnera la force, plus tard, de réaliser tous les rêves” de ses deux jeunes filles. Agnès Pottier-Dumas succède ainsi à Patrick Balkany, élu une première fois en 1983 au même âge.

Après avoir assuré l’intérim à la tête de la ville depuis début mars et l’inéligibilité de Patrick et Isabelle Balkany, Jean-Yves Cavallini (UDI), le doyen de l’assemblée, a souligné en introduction que les succès des derniers mois ne doit pas être caché. Faisant allusion aux expansions du milieu du XXe siècle qui ont vu les Balkans prendre le contrôle de la population périphérique.

Balkany lui a confié la mission de « prendre soin » de la ville.

Sans hésiter, Agnès Pottier-Dumas, qui venait d’enfiler son écharpe tricolore, a rendu hommage à son prédécesseur, qui a reçu une standing ovation malgré son absence. “Je mesure l’importance de la tâche”, poursuit la nouvelle maire, s’adressant directement à Patrick Balkany, maintenant que l’avis a été relayé.

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