Roman Frayssinet Copine

Roman Frayssinet Copine Avec son nouveau spectacle dedans, au Sacr Paris, lhumoriste propose une heure de rflexion exaltante en racontant comment il a vaincu ses addictions. A 28 ans, Roman Frayssinet sempare de la bouteille et devient plus connu que jamais. Enfin, larrive sur scne, un verre de bire la main,

Roman Frayssinet Copine – Avec son nouveau spectacle “Ô dedans”, au Sacré à Paris, l’humoriste propose une heure de réflexion exaltante en racontant comment il a vaincu ses addictions. A 28 ans, Roman Frayssinet s’empare de la bouteille et devient plus connu que jamais. Enfin, l’arrivée sur scène, un verre de bière à la main, et le regard désapprobateur du trop-fumeur.

Dans son nouveau spectacle de stand-up, l’humoriste fait preuve d’un sérieux étonnant tout en conservant tout son punch comique. Rejoignez le jeune artiste français, formé à l’École nationale de l’humour de Montréal, dans un voyage passionnant de découverte de soi et de révélation avec Ô dedans.

J’ai compris qui j’étais : tout ou rien. “Après avoir tout essayé, je n’ai rien choisi”, dit-il. Le consommateur extrême qui abusait de tout, du sexe à l’alcool en passant par la drogue, est désormais devenu un adepte de la modération et les gens qui disent des choses comme “hé, c’est vendredi soir, je vais prendre un peu de vin blanc” et qui s’en tiennent ensuite à leur parole.

Le culte de l’apparence et l’ego mal placé sont entraînés par les addictions, qui sont chassés par l’humoriste. Comme s’il voulait libérer le courage d’une renommée en plein essor dans la scène du stand-up sans allumer les flammes d’un monde illusoire de paillettes et d’excès.

De Québec à Paris, tout bouge à un rythme effréné pour Roman Frayssinet. Son humour surréaliste et ses questions existentielles ont conquis un public qui a lancé de lourdes vannes et brisé les communautés, les « moufs » et les réseaux sociaux. Les vidéos de ses interviews dans l’émission “Clique” de Mouloud Achour sur Canal+ ont accumulé des millions de vues, et son dernier spectacle, Alors (2018), a fait salle comble.

Roman Frayssinet a dû suspendre un éventuel paiement avant de pouvoir vivre de sa passion, l’humour. En effet, il s’est porté volontaire comme assistant de production pour le festival canadien Juste pour rire à l’âge de seize ans, suivant les conseils de son père. Un premier pas dans le milieu, mais une expérience qui n’a pas fait gonfler son compte en banque plus loin que cela.

Cette générosité a été extrêmement formatrice, comme il l’expliquait le 2 janvier 2019 dans la revue L’Express : Je me suis rendu compte de la vitalité et de l’importance de l’humour dans la culture québécoise grâce à cette expérience superbe. Il a raconté comment ce domaine est véritablement perçu comme une forme d’art, contrairement à son statut plutôt sous-estimé en France.

Il a appris à rire au Canada.

Roman Frayssinet est né en France. Il a grandi à Chevilly-Larue et est né dans le Val-de-Marne. Les Français ne parlent plus. Non moins important, c’est au Québec qu’il an appris tout. Il saute directement à Montréal pour rejoindre l’École nationale de l’humour après avoir été bénévole à Juste pour rire et après avoir obtenu son baccalauréat en 2013. Une formation très réputée de deux ans.

Il a fait les premiers mix pour de nombreux artistes avant d’exploser.

Pour avoir la scène à lui tout seul, Roman Frayssinet a dû partager la vedette avec d’autres artistes, dont certains étaient plus célèbres que lui, et il a fait les premières parties pour de nombreux artistes. Parmi eux, on peut citer Sugar Sammy, une Québécoise aujourd’hui jurée de La France un talent incroyable, Blanche Gardin et Kyan Khojandi. Parallèlement, il écrit sa première production scénique, Migraine.

Pour son anniversaire, il nous est donné de lui offrir un rôle.

Un rôle dans un film était un cadeau d’anniversaire légitime et pas comme les autres pour Roman Frayssinet. C’est ainsi qu’il devient la vedette du premier long métrage de Mouloud Achour, Les Méchants. Mouloud Achour m’a envoyé le scénario et l’a équilibré avec “J’ai un cadeau pour toi, dis-moi si ça te fait plaisir”, le jour de mon anniversaire. Je me souviens, je partais pour Montréal et je l’ai vu dans l’avion. Qu’est-ce que j’ai dis? «C’est trop une bombe!» “En tout cas, j’avais déjà signé avant de lire ; j’ai une confiance totale en Mouloud”, a-t-il déclaré à Allociné le 10 septembre 2021. C’est à ce jour sa première et unique apparition dans un long métrage.

En soutien aux victimes d’agression sexuelle, il a pris une décision forte.

En octobre 2017, Roman Frayssinet devait signer un contrat avec Juste pour rire en préparation de son spectacle parisien de novembre 2017. Quelques jours plus tard, le 19 octobre 2017, Gilbert Rozon, président-fondateur de Juste pour rire, est accusé pour la première fois d’agressions sexuelles. À la lumière de cette annonce, le comédien décide de renoncer à signer le contrat.

I “pris cette décision pour des raisons d’éthique et de symbole face aux violences faites aux femmes”, il a expliqué dans une interview accordée à leMultimedia.info le 2 décembre 2017, avant de préciser que “je voulais une décision forte et symbolique, ” comme le relatait Le Monde le 16 février 2018. Roman Frayssinet n’est plus exactement le même.

Quoi qu’il en soit, il ne correspond plus au profil qu’on projetait de lui il y a quelques années, lorsque ses chroniques dans l’émission Clique de Canal+ le rendaient célèbre. Il était connu pour son raisonnement alambiqué, ses liens d’idées apparemment contradictoires et sa capacité à aborder des sujets qui dépassaient ses limites : « les excès », comme il l’appelait.

Roman, toujours un peu échevelé, par ses escarpins. Dans le décorum adolescent, dans ces textes qui semblent inspirés de nuits blanches devant Arte, les plaisanteries de ce comédien sont comme des fulgurances irrésistibles.

Roman Frayssinet Copine

L’homme a rencontré l’hiver dernier dans un café du 7e arrondissement ne vendait rien. Ô Dedans, son nouveau spectacle, est dirigé par sa nouvelle peau. Roman Frayssinet, au milieu des blagues à pleurer, éloge la “vie intérieure” devant des salles toujours remplies. Parfois, il se baissait comme un gourou et déclarait : «

Le corps est un cadeau du ciel », ce qui signifie qu’il faut prendre soin de son corps. Parfois, c’est comme avoir une confidente amicale, pleine d’esprit et décontractée. À d’autres moments, c’est comme s’il était un homme qui n’est pas complètement brisé mais qui remet encore en question son éthique et ses relations avec les femmes. De quoi parler.

Julius Frayssinet : J’ai été longtemps dans le champ extérieur, oui. De ma part, j’ai beaucoup bu et mangé. Je pourrais justifier ma folie avec ça. Oui, je crois être fou. Je doute qu’il s’agit de plantes herbes. Je ne veux pas que les gens pensent que c’est une plante de cannabis qui a dessiné mes dessins. Et puis, du coup, j’aurais dit que cette image commençait à me déranger.

En passant par un lycée une journée, plusieurs dizaines de jeunes me reconnaissaient. “Fumez des joints et vous serez marrant” est le message que je ne souhaite pas envoyer à ceux-ci, mais j’ai pris conscience que j’avais un impact sur eux. Je veux réparer le vol que j’ai commis sans le savoir en faisant la promotion du cannabis.

Cela fait un moment que j’ai arrêté de boire et de fumer. Et je me sentais de plus en plus éloignée de la version de moi-même que je présentais au public. Pour mon dernier spectacle, j’ai écrit la moitié des blagues en état d’ébriété, mais je ressentais quand même un petit lien avec ce personnage. C’était émouvant.

En Bref, je voulais tout reprendre. Je parle de la vie intérieure dans Ô dedans. C’est la conviction que pour changer le monde extérieur, il faut se changer soi-même et que tous les problèmes importants de la vie se produisent à l’intérieur. Aussi horrible que cela puisse paraître, je pense que nous vivons à une époque où les gens sont obsédés par leur apparence et par l’idée de créer une vie extérieure. Ils ont fait exactement ce qu’on leur avait demandé pour leur rendre heureux. Ils ont un toit, ils font du bon travail et pourtant, à l’intérieur, ce n’est qu’une mer de larmes.

Avez-vous épuisé votre équipe ?

Chaque fois que je parle de mon émission, tout le monde me demande ça. Non, je n’ai pas souffert d’épuisement professionnel. Dans ma vie, je viens de démarrer un grand ménage. Du genre introspectif, en tout cas. Je n’ai pas attendu pour craquer puisque c’était une mesure préventive. Je ne suis pas encore allé voir un psychologue.

Cependant, j’ai beaucoup prié et lu un livre qui m’a beaucoup aidé : Le Livre du dedans. Rûmî, auteur persan, écrivit ce recueil de poèmes au XIIIe siècle. Certaines sections ont eu une grande impression sur moi et ont inspiré les thèmes de mon spectacle.

Qui sont-ils?

Par exemple, la façon dont les hommes gèrent leurs émotions est quelque chose qui me fascine. Même si c’est humain, on apprend aux garçons à ne pas pleurer. Being a homme, c’est décrire non pas être humaine; je ne comprends pas pourquoi. Cela devient un lourd fardeau pour beaucoup d’hommes que nous les ayons éduqués au refoulement, voire au rejet, de leur propre nature et de leur propre sensibilité.

Tu parles de thèmes assez modernes, mais ton personnage n’a pas l’air particulièrement doux.

Peu importe mes efforts, je ne parviens jamais à jouer le rôle parfait. C’est une astuce que j’ai apprise en regardant les films de Charlie Chaplin. Son personnage est souvent un peu « teubé », mais ce qui rend Chaplin si génial, c’est qu’il est en fait assez intelligent. Ce que je retiens de ses films, c’est qu’il faut faire passer son message sans jamais se mettre en avant. Il est important que le spectateur croie qu’il a eu l’idée tout seul. Je l’ai pris personnellement et j’essaie de ne jamais mettre d’ego entre le public et le spectacle.

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