Nadia Benmokhtar Compagnon

Nadia Benmokhtar Compagnon Les co-reporters Annick Billon, Victoire Jasmin et Christine Prunaud se sont rendus Orly le jeudi 21 fvrier 2019 pour interviewer la prsidente de lquipe fminine du Paris FC Marie-Christine Terroni et quelques joueuses de lquipe.

Nadia Benmokhtar Compagnon – Les co-reporters Annick Billon, Victoire Jasmin et Christine Prunaud se sont rendus à Orly le jeudi 21 février 2019 pour interviewer la présidente de l’équipe féminine du Paris FC Marie-Christine Terroni et quelques joueuses de l’équipe.

Ils s’y sont rendus avec Jean-Raymond Hugonet, sénateur de l’Essonne et membre du groupe d’étude « Pratiques sportives et grands événements sportifs » au Parlement français ; Hugonet est largement respecté pour sa connaissance du football.

Rappelons que le Paris FC de Pierre Ferracci est issu d’une fusion en juillet 2017 entre le Paris FC originel, fondé en 1969, et le club de football féminin Juvisy Essonne, fondé en 1971 et dirigé jusqu’à la fusion par Marie-Christine Terroni.

Le FCF Juvisy Essonne, l’un des meilleurs clubs français, fait partie de la Division 1 depuis 1987 et s’est distingué par un palmarès prestigieux (six championnats de France et quatre apparitions en UEFA Women’s Champions League, dont un quart de finale en 2013) . Ils restent une composante clé du nouveau Paris FC.

Ainsi, l’équipe féminine du Paris FC compte un certain nombre de joueuses étrangères. De plus, avec plus de 400 supporters féminins, la section féminine du Paris FC est la plus importante de France. Un tiers des licenciés du club sont des femmes.

L’objectif de la fusion du Paris Football Club avec le Football club féminin Juvisy Essonne était de créer le premier club français qui forme à la fois des équipes masculines et féminines. La mutualisation des installations devrait accélérer leur croissance.De plus, l’organisation accorde une grande importance à la formation et au soutien scolaire de ses jeunes membres.

A quelques semaines du début de la Coupe du monde féminine, les co-rapporteurs de la délégation aux droits des femmes et leur collègue Jean-Raymond Hugonet ont eu l’occasion d’échanger dans le futur centre administratif du club sur la situation des femmes footballeurs. Le nouveau centre d’entraînement du Paris FC se distingue par sa capacité à réunir les joueurs et joueuses du club dans un même espace mixte.

Les carrières des joueuses et le sujet de leur statut juridique à mesure qu’elles progressent dans les rangs professionnels ont été des sujets de discussion centraux.Les joueuses de la ligue féminine sont affiliées à la Fédération française de football (FFF), le championnat féminin étant dirigé par des amateurs plutôt que par la Ligue professionnelle de football (LFP).

Dans cette optique, les athlètes féminines ont déploré l’absence d’une convention collective – un mécanisme de protection disponible uniquement pour les équipes sportives reconnues comme “professionnelles statutaires” mais pas pour les équipes féminines.

Cependant, bien qu’ils soient payés par le Paris FC, ils ne sont pas considérés comme des professionnels. Pour cela, ils doivent privilégier non seulement leur pratique de haut niveau mais aussi une activité professionnelle ou la poursuite d’études supérieures. En complément, on notera que peu d’organisations rémunèrent encore leurs joueurs. Alors, la démarche du Paris FC est à saluer.

Le sénat a pu comprendre la multiplicité de la stratégie du double de l’équipe féminine du Paris FC. Camille Catala, joueuse du club depuis 2012, est également institutrice à temps partiel.Depuis 2008, Gaétane Thiney fait partie du club, et elle travaille maintenant pour la FFF, dont l’objectif principal est de favoriser l’essor du football chez les jeunes.

De son côté, Élisa de Alameida est de retour au club depuis maintenant quatre ans tout en poursuivant sa formation grâce à un statut d’athlète de haut niveau qui lui permet d’ajuster son horaire de cours en fonction de son horaire d’entraînement.

Sandrine Soubeyrand a joué pour le club pendant 15 ans tout en réalisant également un film. Elle a passé plusieurs années à travailler dans ce domaine à la FFF, période durant laquelle elle a obtenu le titre de “monitrice de sport” puis de “formaliste” en 2018.

Pour Marie-Christine Terroni, “c’est l’internationale française la plus capée, hommes et femmes confondus”, ayant été sélectionnée 189 fois en équipe de France.Elle a souligné que les joueurs de football ont parcouru un long chemin depuis qu’elle est entrée dans l’industrie; aujourd’hui, les athlètes féminines peuvent avoir un contrat fédéral, par exemple.

Nadia Benmokhtar Compagnon

Même s’il ne s’agit pas d’un contrat professionnel, elle pense que c’est un pas dans la bonne direction qui pourrait annoncer la professionnalisation du football féminin.Entraîneure de l’équipe féminine du Paris FC, Sandrine Soubeyrand a affirmé sa volonté de mener son équipe en finale de la Coupe de France, de se classer troisième du championnat de D1 et de faire qualifier ses joueuses en équipe de France.

Plus largement, Pierre Ferracci a précisé que l’objectif du club était d’aller vers la professionnalisation des joueurs tout en restant fidèle à ses valeurs de centre d’apprentissage social.Pierre Dreossi a pris des précautions contre le vol d’identité à ce stade. L’intérêt médiatique et financier pour le football féminin, qui pourrait découler de la Coupe du monde, pourrait entraîner les mêmes baisses observées dans le football masculin (agents, transferts…).

L’intention, a-t-il précisé, est de maintenir le statut du club en tant que fournisseur fiable de modèles masculins et féminins.Selon Patrick Gobert, il y a eu un changement indéniable vers l’acceptation du football féminin, même parmi un public auparavant sceptique quant à la qualité relative du jeu entre les sexes.

Les athlètes féminines représentent de bonnes valeurs qui offrent un contrepoint aux tendances plus négatives du jeu. En ce sens, ils sont les nouveaux visages de la défense du football auprès des jeunes.C’est pourquoi Patrick Gobert a déclaré que l’équipe féminine de Division 1 du Paris FC avait plus de facilité à attirer des sponsors que l’équipe masculine de Division.

Dès lors, la notoriété et la reconnaissance du club profitent grandement des réalisations des Féminines.Pour cette raison, dit-il, certaines équipes ont su capitaliser sur la popularité précoce du football féminin pour renforcer leur notoriété, comme l’Olympique Lyon l’a fait sous Jean-Michel Aulas.

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